Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mon petit théâtre ...

9 novembre 2007

TGIF ! Thanks God It's Friday

Voilà qui résume bien mon état de pensée ce soir. Pas que la semaine fut éreintante, non, franchement pas, mais entre Cendrillon et le TLT ça mouline sans discontinuer dans la caboche, même quand ça n'avance pas concrêtement. Entre hier et aujourd'hui, j'ai eu comme un coup de stress, une violente suée, une prise de conscience, je me suis dis putain le départ approche, il faut absolument qu'on sache où aller, vers qui se tourner dans au moins 1 ville de chaque pays. Je me suis remise en contact avec toutes les connaissances possibles, j'ai relancé celles qui m'avaient oublié, alpagué celles qui pourraient être utiles, et enfin, me suis inscrite sur une autre site (encooooooore) : CouchSurfing, point de cyber-rendez-vous pour pas mal de voyageurs. Si certains peuvent nous héberger, à droite à gauche, ça assure nos arrières. En plus, lorsqu'on va remettre LE dossier pour les Bourses, ce genre de petits (gros) détails doivent être réglés. Bref. Lundi, nouveau rv avec Hélène Delteil, une nana super, speed, battante, qui bosse dans un centre d'animation, qu'on a vu il y a 2 semaines, et qui nous a savammant remonté les bretelles. Ce jour là, Nasta et moi étions crevées, le ciel était sale, les rues glissantes, la pluie dégueulasse, et les automobilistes chiants, c'était notre énième rv, il allait falloir ressortir toute la sauce, montrer la motivation, l'énergie, la détermination ... bref. Juste pas envie. Et elle nous a secoué les 2 minettes, quelque chose de bien. "Les filles, si vous voulz convaincre un jury de vous donner de l'argent va falloir être convaincues" Blam. Et pas que ça. "C'est quoi le défi pour vous là-dedans ?" Nous "Euh..." On s'est retrouvé à bredouiller des phrases stéréotypées, sans âme, sans conviction ... un désastre. Mais justement, elle nous a fixé un rv 15 jours plus tard, avec un travail à faire : établir notre projet sur un barème, dans le temps, avant, pendant, après, les dates, les recherches, etc ... On la voit Lundi. De son côté, elle va nous établir un plan concrêt du dossier à faire. Mais sa rencontre a été un bon éléctrochoc au moment où on commençait un peu à donner du mou. Nos petits barèmes sont faits. On a épluché les guides de bourses, vu celles auxquelles on pouvait prétendre (autre que les Paris Jeune Aventure), remodelé notre problématique. Par contre, je ne sais pas encore comment formuler en quoi ce projet est un "défi". Alors qu'il est évident que c'en est un. Mais les mots ne viennent pas. Il faut que je trouve.

Côté Cendrillon, ce matin je suis allée faire un essayage costume à Esmode, devant le regard critique de la prof de Chloé. Pour l'instant j'ai une espèce de jupe vert pétard bouffante, en tule, et un petit haut couleur amande monté de bretelles froufroutées qui remontent derrière la nuque. C'est juste super. J'ai tellement hâte de voir la totalité de son travail. En plus la fille en question est une perle. Je suis ravie. J'ai hâte de jouer !!

Côté cuisine (car les essais continuent, encore et encore), j'ai essayé le fameux cheese cake, mais je n'ai pas encore osé avec la ricotta, j'ai préféré tenté une variante plus diet, avec du tofu soyeux acheté en magasin bio. Je me suis dis why not. Essayons. Le résultat est assez convaincant, quoique trèèèèèès loin du cheese cake habituel, consistant. Là c'est léger, mais le spéculos est là pour nous rappeler qu'il s'agit d'un cheese cake. Ouf.

CheeseCakeTofu_006

Emilie l'a trouvé plutôt à son goût, on s'est resservi sans trop de scrupules vu la teneur en calories. Ceci dit faut pas oublier les spéculos ramollis au beurre. Et oui.

Bon, sur ce je vais aller retrouver mon nv bouquin du moment, un bon Douglas Kennedy, fait pas de mal.

Publicité
4 novembre 2007

Sunday with Harry and spicy hot chocolate

ChocChaudBiscuits_009

Après un samedi malade et courbaturée à squatter le lit toute la journée, le dimanche n'est pas bien différent dans la mesure où je ne quitte pas l'appart' (même si je me sens mieux) ni le canapé. A l'air vivifiant de Paris je préfère la chaleur du lit avec Harry.
Et oui, les Reliques de la mort (dernier tome de la saga), est enfin sorti. Je le dévore, ni plus ni moins. Je ne serais pas étonnée de l'avoir terminé ce soir. C'est plus fort que moi.
Me voilà donc parfaitement installée sous la couette avec chocolat chaud aux épices et Harry. ChocChaudBiscuits_012

Je suis déjà arrivée au 3ème quart du bouquin, mais plus rien n'arrête ma frénésie. Je devrais bientôt quitter un ami, c'est vraiment le cas de le dire... mais chut ! je ne dirais rien ... sait-on jamais, si quelqu'un laisser trainer un oeil par ici.

1 novembre 2007

Ca sent bon dans les chaumières ...

Oui, je sais, on n'est que début Novembre et il ne fait pas si froid ... mais moi, j'ai épluché ma première clémentine, et son odeur acidulée m'a tout de suite emplie les narines et les souvenirs pour m'emener tout droit dans les Landes, prêt du feu de cheminée, le soir de Noël.
Oui je sais, je suis pleine de clichés.
Mais moi j'aime ça. Tralala.
Alors du coup, j'ai eu de mal à répimer une délicieuse envie de sortir les casseroles et de cuisiner. De sentir l'odeur d'épices et de cannelle qu'on aime tous à Noël. Et d'en faire profiter les copines.
Je me suis donc fait une série d'étoiles de Noël à la cannelle et aux épices, ici Etoiles___la_cannelle_008
et aussi un moelleux aux épices là Cake_aux_Epices

Pour les étoiles de Noël j'y ai passé un temps fou avec la pâte qui colle aux mains et qu'il faut saupoudrer de sucre toutes les 2 secondes pour pouvoir la coucher comme il faut sur le plan de travail. Puis le glaçage royal, que j'ai foiré avec le blanc d'oeuf, donc refait avec juste du sucre glace et de l'eau ce matin après l'audition de Cendrillon ...
Pour le cake moelleux c'est moelleux, mais il manque un petit quelque chose, soit des morceaux de noix, soi carrément des morceaux de fruits confits ... à tester.
La suite au prochain numéro.

29 octobre 2007

Festival de Tours ...

Comment s'est passé la représentation (la dernière) des Muses au Festival National Amateur de Tours ?

Ma foi ... l'aventure dans sa globalité était insolite, complêtement improbable : nous sommes partis Samedi matin, de Paris, en voiture louée (quand je dis voiture, je pense : van) grâce aux bons soins de la mère de Ju, qui travaille chez Hertz. Donc de Montparnasse, on a embarqué dans cet espèce de mini-bus tout confort (j'exagère si peu), à 6 (Paulette, Ju, Nath, Alice, Anne-So venue nous filer un coup de main, et moi). On avait tellement de place dans cette fourgonnette de luxe qu'on a appelé Steph pour savoir si elle voulait fait partie de l'équipe. Elle a répondu présente et nous a rejoins Gard du Nord où l'on est passé prendre le décor chez Paulette. Bref, de là, une fois les premiers fou-rires passés, on a démarré direction Tours, bien au chaud dans notre Espace. Paulette et Nath se sont relayées au volant. Pause sur aire d'autoroute, achat de sandwiches dégeulasses pour certains, patience pour Alice et moi dans l'espoir de trouver mieux une fois arrivés sur place. Après 3 heures de route relativement bien guidées par mappy, nous arrivons (suite à une belle plantade quand à l'adresse (l'espace Malraux se trouvait à Joué-les-Tours et non à Tours ...)) et découvrons les lieux : salle immense, plafond vertigineux, rangées de sièges interminables, accoustique ... de merde, mais quel plateau ! jouer là doit être fabuleux. On est tout excités. On se sert dans les bras, on s'embrasse, on glousse comme des gamins. Putain ça va faire du bien. Des régisseurs sont là pour nous aider (pas comme à Maisons-Laffitte où c'était démerdezz), on va pouvoir s'éclater. On a une loge personnelle, avec miroirs et petites ampoules autour, comme les stars, pendrions pour ... pendre nos costumes, ... douche !! C'est plutôt bien parti. Seul soucis c'est qu'une troupe occupera la scène avant pour jouer sa pièce, de 17h à 19h. Nous jouons à 21h. Ca devrait aller si nous avons 2 bonnes heures pour préparer la salle. Seulement nous n'avons pas accès aux loges pendant la représentation. On nous propose l'auditorium, pour faire des italiennes, s'échauffer, se reposer. Certaines font un somme (Alice, Nath) l'une planquée derrière un rideau les oreilles bouchées pour s'isoler des élucubrations des autres. L'heure tourne. Il est déjà 19h30 quand les aplaudissements éclatent dans la salle. Ca y est, on va pouvoir se mettre en costume, arpenter le plateau à notre aise, prendre nos repères, gaffer la table de cantine qu'on nous propose pour décor, installer les projo, suspendre la toile en fond de scène. Mon dieu que le plateau est grand. Je ne sais pas combien de mêtres il fait, mais on s'y perd. Lorsqu'on récite notre texte, on nous entend à peine. On fait des essais-voix, il faut sur-articuler, parler lentement et porter comme jamais on n'a du le faire jusqu'alors. C'est bien ma veine, moi qui boule tjs mon texte comme une novice, et qui parle fort les 3 premières minutes de spectacle. Un des régisseurs nous met à l'essai et s'installe haut sur les gradins pour nous écouter. On récite quelques passages. Il revient. Verdict. Je suis celle dont la voix porte le moins. Il va falloir que j'envoie plus que les autres, que je fasse très attention, parce que si on ne m'entend pas ... petite pression. L'heure tourne. Les projecteurs sont enfin en place, on finit de gaffer les pieds de l'orgue, on installe le pendrion, le téléphone. La bache est tendue, au fond de la scène. Tout l'espace sera utilisé pour jouer : c'est bcp trop grand pour une pièce aussi intimiste. Mais c'est comme ça. Pas le choix. Le temps de traverser le plateau est multiplié par 2 comparé à Florent. Côté régie, Steph s'occupera du son. Anne-So aidera Paulette à la lumière, puis s'occupera du polystyrène en coulisse au moment où Martine pête un cable. Il est 21h, on est tjs pas prêt. C'est seulement à 21h30 qu'ils font entrer le public. Les gens s'installent, la lumière baisse. Je fais mon entrée sur ce plateau immense, seule, comme toujours, dans le noir. Je me hisse sur l'orgue, attrappe la cigarette posée dans le cendrier, le briquet. Ca y est. Le spectacle va commencer. Mon coeur à l'intérieur bat la chamade, il cogne comme un acharné, est-ce que les 3 autres l'entendent à quelques mêtres, en coulisse ? J'allume le briquet, la flamme surgit, je sens sur moi monter la lumière du projecteur puis la musique démarre "J'ai pour toi un lac, quelque part au monde, un grand lac tout bleu ..." Le spectacle est lancé. Jeu de cigarette (je pense à tout ce monde qui me scrute dans les gradins, alors que je devrais penser à Luc, à la savane, au village qui va nous juger, encore et encore ...), je fais mine d'éteindre la cigarette sous le piano, je m'avance à petits pas vers la valise, jeu de foulards, (mon dieu, faite que ça ne glisse pas de mes doigts, fait qu'on ne voit pas trop mes tremblements), puis "3 foulards, 3 foulards rouges, 2 blouses à motif ..." (pense à élargir, à porter ta voix, articule ma vieille sinon on t'entendra pas) Entrée d'Isabelle "J'ai ton jambon !" - Catherine "La porte ! blablabla ..." toujours ces mots qui résonnent si vides en moi. Surtout ce soir où je ne pense qu'à une seule chose : porter et articuler. A "promener de grosse sommes comme ça dans ce marécage désolé c'est imprudent" Isabelle se plante dans son texte, mais c'est pas grave, ça va avec son personnage. Je nous regarde nous dépêtrer. Ca me le refait. Je suis en dehors de mon corps et je me regarde jouer. Aurore est dans la salle. Elle va voir ce désastre. C'est la première fois qu'elle me voit jouer, et elle va voir une Caroline qui caricature un personnage qu'elle ne maitrise pas, qui porte la voix mais qui joue faux ... j'ai honte. Mais il faut continuer. Jusqu'à l'entrée de Luc. Après ça ira mieux. Après nous serons 3. Après il y aura son long monologue, je pourrai lâcher prise, ma décontracter, et revenir à la pièce, à Catherine, à Isabelle ... Finalement toute la pièce sera en dents de scie. Avec de beaux moments (une Martine plus touchante que jamais) et des cafouillages. Mais ce n'est pas une bonne pour moi, car j'ai tjs en arrière pensée le fait qu'il faut qu'on nous entende. Je crois qu'à ce niveau là, au moins, le texte sera passé. Les émotions moins. C'est ce que nous reprochera un des membres du jury à la fin du spectacle, dans les coulisses. Mais il a bcp aimé et trouve que ce n'est absolument pas d'un niveau amateur (ouf). Aux applaudissements ont est rappelés 2 fois. Ce qui n'est pas mal pour ce festival nous dira-t-on plus tard. Après la représentation on se dépêche de tout ranger, d'aspirer le polystyrène sur scène, de vider la loge. Les filles nous aident, merci à elles. Puis on sort dans le hall, je vois Aurore avec Sylain assis un peu plus loin, en train d'écouter un gars qui gesticule devant un micro sur une petite estrade. Elle n'ose pas me rejoindre car cela serait impoli pour l'artiste - elle a raison. D'autres personnes nous félicitent, on nous dit "merci", on nous prépare des sandwiches au bar, ça fait un bien fou de se rassasier, il est déjà tard. Aurore peut enfin se libérer. Première phrase lorsqu'on se retrouve : "T'étais belle !" Je m'en doutais. Je la connais. C'est ce que je dis quand je ne sais pas quoi dire d'autre. Compliment détourné pour ne pas parler du jeu de comédien. Bizarrement je m'y attendais. A ce qu'elle soit déçue. Mais peu importe. C'est cela, être comédienne. Accepter de se mettre à nue et de ne pas être à la hauteur des espérances des copines. D'autres ont aimé. Ont salué notre travail, le mien. Elle rentrera finalement avant nous, et viendra chercher les clés de mon appart' (ils dorment sur Paris, chez moi) pendant qu'on grignotera autour de la table ac les autres. Ce n'est que le lendemain matin qu'on en discutera plus longuement toutes les 2 (et que mon impression se confirmera). Nous, nous restons encore un peu, devoir oblige, pour voir le jury, puis les étudiants, puis enfin nous pourrons partir. Une dame nous attrape le bras à Alice et à moi, les yeux embués, pour nous dire "merci" et nous embrasser. Finalement nous repartons direction Paris vers minuit et demi. Pendant tout le trajet je ne parviendrai pas à fermer l'oeil, malgré le chauffage qui assome tout le monde. Julien passe au volant. Il ne conduit jamais de nuit. C'est à mourrir de rire. Alice est le co-pilote, elle le rassure, le conseille calmement. Qu'est-ce qu'on rigole. Nous arriverons sur la capitale vers 3h30 environ, claqués. Le temps de passer chez Paulette pour décharger le décor, Alex fait un convoi rue de Saussure. Aurore et Sylvain sont déjà au lit mais ne dorment pas. Après qlqs blagues noctures échangées, je vais me coucher sans demander mon reste.

Le lendemain matin petit déj vers 11h (j'ai du fermer l'oeil 3 heures à tout casser) avec Aurore (c'est bon de l'avoir à l'appart' ...). Sylvain va nous chercher du pain pendant que le café coule. On discute de la pièce, elle me dit qu'elle a trouvé Nath extraordinaire (tiens donc ?) et Alice très bonne également. Elle a moins aimé Julien. De moi on ne parle pas. Mais comme c'est bizarre. Je me blinde tellement avec le temps. Cela glisse sur moi. C'est comme ça. Elle a le droit de ne rien dire. Le droit de ne pas m'avoir trouvé "formidable" puisque je ne l'étais pas. A moi d'assumer, d'accepter cela. Ca fait partie du jeu. On est sur scène, on prend le risque d'être jugé, il faut accepter ce regard intraitable sur soi. Surtout celui de qlq'1 qui nous connaît.

De cette expérience donc : bonnes et moins bonnes choses. Fous rires. Excitation. Fatigue. Déception. Soulagement.

24 octobre 2007

Programmation Cendrillon à partir du 26 Décembre !!

Super nouvelle, le contrat n'est pas encore signé donc sous réserve d'une mauvaise surprise, nous jouons Cendrillon pour 40 dates au Théâtre des 2 Rêves !! Tant que ce n'est pas signé, je ne fais aucune annonce officiel, mais nous sommes bien au courant des conditions, cela devrait donc être confirmé incessamment sous peu. Je suis ravie.

L'horaire : 15h30, tous les jours pdt 2 semaines à partir du 26 décembre, puis les mercredi et samedi en Janvier et Février, puis à nv tous les jours à partir du 23 février pendant 2 semaines, jusqu'au 8 Mars.

A force de batailler on finit par avoir un retour. Merci à Nath pour son acharnement et sa motivation. :) Si elle me lit un jour ...

Publicité
22 octobre 2007

Bientôt Halloween

Parce que c'est important de savoir d'où viennent les légendes avant d'en pratiquer la coutume ... halloween_03

La légende raconte que Jack était un vieil homme ivrogne, radin et méchant. Un jour qu'il buvait au pub, le diable lui apparu pour lui acheter son âme. Rusé, Jack parvint à le convaincre de boire avec lui et lorsque qu'il fut temps de payer, le diable se changea en pièce.

Jack prit la pièce de six pence. Il la mit dans sa bourse qui dit-on avait une serrure en forme de croix, empêchant ainsi le diable de partir.

Le diable finit par convaincre Jack de le libérer contre la promesse qu'il le laisserait tranquille et qu'il ne le prendrait jamais en enfer.

Le jour où Jack mourut il se rendit au Paradis d'où il fut chassé à cause de sa méchanceté. Ne sachant où aller il se rendit en Enfer où le diable fut bien content de lui rappeler sa promesse. En désespoir de cause, Jack négocia avec le diable pour qu'il lui donne une braise pour y voir clair dans la nuit éternelle. Jack plaça sa braise dans un navet creusé et depuis il erre éternellement sa lanterne à la main. Avec le temps le navet fut remplacé par la citrouille.

21 octobre 2007

Petit cake au citron quand tu nous tiens ...

Et voilà le dernier gâteau en date, pas tout à fait assez cuit mais les gourmands ne s'en sont pas plaint, donc, vendu !
CakeOcitron_003
Autre petite photo, car j'en suis friande :)
CakeOcitron_001
Mais la cuisson de 40 minutes ce n'est tout bonnement pas suffisant, il faut au moins 50, en tous cas dans mon micro-four de naine.

Today répèt' de Cendy sous le regard d'une chorégraphe, Tatiana, venue nous aider à étoffer les passages en musique. C'était extra parce qu'en qlqs secondes elle a saisi ce que voulait Julien, ce vers quoi il tendait, mais qu'il n'arrivait pas forcément à rendre sur le plateau. Dès les 1ères minutes, l'univers de la pièce doit être planté, et là je pense que ça marchera avec ce que Tat' a amené en 1 heure.
On doit encore bcp travailler, car elle nous a juste donné les trucs, maintenant il s'agit de les bosser afin de pouvoir retrouver de l'amusement et de la spontanéité dans un cadre bien défini.
Mardi audition à 15h. Je croise les doigts !!

20 octobre 2007

Ca y est on a les croquis des costumes !

Hier soir à la répèt', Julien nous a montré les croquis des costumes pour Cendrillon. J'étais excitée comme une puce à l'idée de découvrir ce à quoi on allait ressembler. Surtout que Ju nous avait mis l'eau à la bouche en nous les décrivant, et j'avais une petite crainte d'être déçue. Mais bien au contraire, quand il a posé les dessins sur la table devant nous, on était comme des enfants. C'était magique. Le fait de voir nos personnages sur papier, en couleur, tout droit sortis de l'imagination de jeunes couturiers en herbe a été un régal. Je ne les mets pas en ligne pour le moment, on ne sait jamais, et ils ne sont pas encore payés, mais on a décroché 3 auditions, je croise les doigts pour qu'on soit programmés dans au moins 1 de ces théâtres. Y a intérêt. En tous cas la répétition d'hier a été productive, on s'est plus amusées qu'en temps normal, il y avait du rythme, de l'energie, de la couleur. La bande-son va être pas mal aussi, savamment confectionnée par Julien.
Mouai mouai mouai.

18 octobre 2007

A l'approche du voyage, quelques pensées gribouillées sur un cahier ...

Assise à la table d'un café. Quartier Vaugirard.
Aujourd'hui, toutes mes pensées sont concentrées sur le voyage, si proche. J'ai traversé Paris à pied (c'est jeudi noir sur paris, jour de grève) du Trocadéro à Vaugirard, et là, j'ai une bonne demi-heure devant moi avant d'aller sonner chez Julien pour la répèt' de Cendrillon. J'ai du temps pour moi, rien que pour moi. Ca me fait un bien fou. Car mine de rien, au boulot derrière l'accueil, je suis hôtesse, entre coups de fils et demandes, visiteurs et commandes, et à l'appart' j'essaie tjs de m'occuper soit intellectuellement (TLT, Cendrillon, lectures ...) soit physiquement (manger, courrir, cuisiner). Qui plus est, je suis toujours pressée. Il faut croire que j'aime ça. Bref.
Là je suis partie du boulot très en avance, pour prendre mon temps, marcher vers mon but tout en flânant et découvrant des quartiers inconnus. J'ai cru tour à tour être à Pau, sur l'île de Ré, en Espagne, à La Paz ... grâce à des bruits, des odeurs, un pan de mur ici, une certaine lumière là-bas. Un vrai régal. Je viens de voyager au coeur de ma ville, c'est bien la première fois que ça me fait ça. Si j'arrivais à redécouvrir l'endroit dans lequel je gravite tous les jours sans plus le voir, ce serait merveilleux. Je n'aurais sans doutes pas le besoin de partir à l'autre bout du monde.
Les gens disent vrai lorsqu'ils parlent de Paris comme étant une ville où tout va trop vite, où les gens baignent dans un stress permanant. Mais je crois que cette ville me convient parce que je suis comme ça : pressée, avide de faire, de combler, d'enchaîner. Est-ce que le voyage m'apprendra, entre autre, à lâcher prise, à accepter de laisser faire le cours des choses sans systématiquement chercher à le maîtriser ? Je ne sais pas. Rien de moins sûr.
Tant de questions. Il nous reste 7 bons mois pour nous organiser, trouver les bons sponsors, contacter les bonnes personnes, présenter le projet aux élèves des centres d'animation, nous préoccuper de la paperasse administrative (!!) ... nous avons déjà récolter 8 rendez-vous, de directeurs de centres, concernés par ce projet. C'est si encourageant, gratifiant. On ne tire pas dans le vide. Il y a de l'intérêt en face. Ca me gonfle de bonheur. Je sais que nous avons une bonne étoile, que notre projet (même s'il nous dépasse encore) est noble. J'ai bien conscience que notre but personnel, lui, n'est pas toujours aussi clair (ce voyage est bien évidemment une quête (une fuite ?), je n'en ai pas honte, nous partons pour nous trouver nous-même aussi, comme tout voyageur) mais le projet est presque indépendant de nous à présent, il existe en tant que tel, il est enclenché, et il nous porte. Il finira d'ailleurs par nous avaler toute entière, il en viendra même à nous surprendre de lui-même, telle une entité distincte.
Tout à l'heure en marchant, je me demandais : qu'est-ce qui me manquera en partant ? Je vais dresser une petite liste ludique, histoire de ...

  1. Ma famille    DSCF3119
  2. Le confort de la rue de Saussure (cela englobe : les copines au dessus, à côté, l'appart', la grande chambre, la rue de Lévis à quelques pas de là, la facilité ...)    Cr_maill_re_021
  3. Etre sur scène, jouer.
  4. Le ciné
  5. Les sushis (oh oui)
  6. M'apprêter, m'habiller (quoiqu'en 1 an il nous arrivera peut-être depasser par cette case ...)

Voilà, je crois que c'est un bon top 6.

Dois-je avoir des appréhensions vis à vis de notre entente également ? C'est humain d'en avoir, humain de douter. Mais je crois que nous savons toutes les 2 ce dans quoi nous nous engageons (quelle aventure!), et j'ai un tel respect pour cette nana, que je ne voudrais en aucun cas entâcher son âme, si sincèrement belle. Moi et mon fichu caractère. Je sais que je suis capable de prendre sur moi dans les moments difficiles, pour le bien de ce voyage, de ce projet.

13 octobre 2007

Encore un peu ...

Tout à l'heure en ce samedi après-midi mitigé (ni gris ni soleil), j'ai eu envie de tester le cake au chocolat et à la banane de Pascale (blog de cuisine). J'avais du temps, alors j'a fait un tour au marché rue de Lévis pour choisir des bananes assez mûres, et je suis revenue préparer mon petit gâteau à l'appart'. Sur ma recette j'avais oublié de mettre quand il fallait rajouter les bananes. Ca n'a pas été bien grave. Je crois que c'était plutôt réussi ...CakeChocoBanane_004
Petite photo pour illustrer le résultat.




Le voici en grand.
C'est marrant de prendre des photos, ça laisse une trace de ce qu'on a fait, plus rigolote qu'un simple CakeChocoBanane_001
souvenir gustatif...
Bref, c'est une recette à garder, facile et rapide mais vraiment savoureuse (difficilement ratable qui plus est, pas comme les cookies :( )



Bon, je file voir le match de rugby, allez, ziou.

Publicité
1 2 > >>
Mon petit théâtre ...
Publicité
Derniers commentaires
Publicité